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Bezons

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  • évocation de la ville de Bezons (Val d'Oise, ancienne Seine-et-Oise), histoire, patrimoine, ses habitants, leurs combats, la vie ouvrière à Bezons, l'histoire politique et les élections, la municipalité communiste depuis 1920, le séjour de Céline, Michel C
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8 avril 2012

La luzière, photos de colonie de vacances

La Luzière colo 1957
La Luzière, 1957
 

 

la Luzière, colonie de vacances

1957-1958

 

La Luzière colo 1958
souvenir d'un colon : Pierre Lapinot

 

La Luzière colo accroupi
au centre, accroupi, premier à gauche, Georges Thibault

 

La Luzière colo Thibault 1958 (2)
équipe d'Andrée Thibault, 1958

 

La Luzière équipe André 1958
équipe d'Andrée Thibault, 1958

 

La Luzière colo 1957 André Thibault
Andrée Thibault, 1957 (à gauche sur la photo)

 

- photos envoyées par Georges Thibault (mars 2012). Merci.

 

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22 février 2012

décès de Jacques Leser

Bezons mairie cpsm
 

 

décès de Jacques Leser,

maire de Bezons de 1979 à 2001

 

leser

 

 

Le maire

Jacques Leser, maire honoraire de Bezons vient de décéder à l'âge de 75 ans.


L'hommage à Jacques Leser aura lieu mercredi 22 février, à 16h, au cimetière de Bezons, 18 rue du cimetière. 

Jacques Leser,
un homme qui a dédié sa vie à Bezons
et aux combats humanistes


J’apprends le cœur lourd, empli de chagrin la disparition de mon ami Jacques Leser, maire honoraire de notre ville.
Jacques Leser nous a quittés dans la soirée du 15 février.

C'est un jour d'immense tristesse pour toutes celles et ceux qui ont côtoyé, apprécié, aimé l'homme communiste qu'il était, œuvrant avec passion pour l’émancipation humaine, son combat de toujours.

Nous savions que Jacques Leser se battait avec courage et dignité contre la maladie qui le rongeait. Ces derniers jours encore, pourtant très affaibli, il avait à cœur de participer à nos manifestations municipales.

Il était enraciné dans le quotidien des femmes et des hommes qu’il rencontrait.

Il était de ces personnes empreintes d'une grande humanité et d'une modestie rare.

Jacques Leser fut maire de Bezons de 1979 à 2001, conseiller général du Val-d'Oise durant 19 années.

Il était une figure du département et de notre ville qu'il aimait tant.

Il aura beaucoup œuvré à ce que notre cité soit au rendez-vous du XXIe siècle. Le tramway franchissant le pont de Bezons en est sans nul doute l'une des plus belles illustrations.

Jacky - car c'est aini que ses amis le prénommaient - aura été de tous nos combats, de tous nos espoirs. Avant tout, il était un formidable militant progressiste, portant avec fierté, humanité, sensibilité, nos idéaux de justice et de liberté.

Il avait le souci permanent de l'union des forces de gauche et démocratiques de notre pays et de notre ville, toujours disponible pour engager le débat, convaincre de l’utilité de s’unir pour changer la société, changer la vie.

A Christiane son épouse, à Patrice leur fils, à leurs proches, à nos amis communs, je veux dire la peine qui est mienne, celle des équipes municipales qui se sont succédé à nos côtés, comme celle de l'ensemble des Bezonnais.
Je les assure de toute notre affection et de toute notre amitié.

Le maire,
Dominique Lesparre
Conseiller général du Val-d'Oise


Bezons, le jeudi 16 février 2012

 

DOMIN-1990
en 1990, Jacques Leser, conseiller général avec le sculpteur Malou-Domin

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L’ancien maire de Bezons, Jacques Leser est décédé hier des suites d’une longue maladie. Son successeur depuis 2001, Dominique Lesparre, a immédiatement tenu à lui rendre hommage , saluant un «ami» et «un homme qui a dédié sa vie à Bezons et aux combats humanistes».

Jacques Leser a occupé les fonctions de maire de Bezons pendant vingt-deux ans, de 1979 à 2001. Il aura également été conseiller général du Val-d'Oise durant dix-neuf ans.
 
Dominique Lesparr
e, qui avait repris les rênes de la commune après la démission de l’ancien maire en 2001, a fait part de son émotion. «C'est un jour d'immense tristesse pour toutes celles et ceux qui ont côtoyé, apprécié, aimé l'homme communiste qu'il était, œuvrant avec passion pour l’émancipation humaine, son combat de toujours» déclare l’élu.

Il rappelle également les grands combats de celui que ses proches surnommaient «Jacky». «Il aura beaucoup oeuvré à ce que notre cité soit au rendez-vous du 21ème siècle. Le tramway franchissant le pont de Bezons en est sans nul doute l'une des plus belles illustrations» explique Dominique Lesparre qui conclue en présentant ses condoléances, au nom de la mairie, à la famille de Jacques Leser.

De son côté, le secrétaire départemental du PCF, Jean-Michel Ruiz a également tenu à réagir à cette nouvelle. «La vie de Jacky est intimement liée aux combats menés par notre Parti durant des décennies pour la justice sociale et l’émancipation humaine. Dirigeant communiste respecté, il a poursuivi cette lutte jusqu’au dernier moment» a déclaré l'élu.


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obsèques, mercredi 22 février 2012

 

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15 février 2012

cité de la Paix

p-bezonsdemol 

 

cité de la Paix à Bezons

 

Construite après l'appel de l'abbé Pierre, la cité Emmaüs fut appelée "cité de la Paix. Un ancien camarade de la classe de l'école Louise-Michel à Bezons, Georges Thibault, me demande s'il en existe encore des images.

Apparemment non... Ou alors, il va falloir chercher longuement.

La seule que jai trouvée fut prise au moment de sa démolition et de sa reconstruction à l'endroit même.

Que ceux qui possèdent des photos les rendent publiques...! Cela rappellera de bons souvenirs aux gamins des années 1960. Merci.

Michel Renard

 

p-bezonsavapcôte à côté, un bâtiment neuf et un ancien encore debout

p-bezonsdemol
la destruction...

 - source des ces photos

 

commentaire témoignage

Cité de la Paix

GRAND MERCI, Michel pour le travail que tu fais et merci de l'appel que tu as lancé pour pouvoir retrouver des images du passé. J'ai déja retrouvé quelques copains de classe sur trombi.com et copain d'avant, j'espere que tu pourras nous revoir sur ses sites et faire comme nous, renouer le contact pour quelques temps
À bientôt de te lire quelques part, une confirmation aussi, petite mais de source sur mes parents qui ont fait partie des monos de la Luziere mais maman n'a pas retrouvée de photos et quant je lui ai montré les images de ton site, elle a pleuré de bonheur. Elle a 89 ans pour te dire que pour elle c'est du vieux si on peut dire comme ça.
GRAND MERCI encore et à bientot
Georges Thibault
21 février 2012
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Nous sommes arrivés dans le plus grand des blocs celui qui était en parallèle de la nationale 13 juste en face du dépot du forain, si tu l'as connu.cNous étions au 3eme étage, l'appartement à l'extrémité du bloc juste à coté du vide ordure en bout de coursive.
 
Dans se bloc qui était très long pour nous les gosses, y avait 2 cages d'escaliers dont on se faisait un jeu de courses de vitesse entre les trois étages (en long en large et en travers) si je peux dire. Les parents et nous sommes arrivés j'avais 3 ans.
 
Donc dans les années 55 ou 56 nous y sommes restés... eh bien juste un peu avant que je ne aprte à l'armée. Pour moi, tu vois, j'y ai vécu toute ma jeunesse. Après les parents sont descendus à la cité du pont de Bezons, les 2 tours à droite à coté du lycée technique.
Puis, de là ils sont partis pour Nanterre, et à la retraite ils sont descendus dans le sud-sud, près de Carcassonne, où je suis actuellement et que je crois que je finirai moi aussi.

Bon te laisse pour aujourd'hui, tu as du travail et moi aussi en quelques sorte, alors à bientoô et encore MERCI de tout ça que tu fais.
Amicalement
Georges
21 février 2012

 

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18 janvier 2012

le château de Bezons - pensionnat Notre-Dame du Calvaire

 

château Bezons 7




château de Bezons

pensionnat Notre-Dame du Calvaire


Ce château des seigneurs de Bezons devint au début du XXe siècle un pensionnat catholique appelé Notre-Dame du Calvaire. Il servit ainsi jusque vers 1940. En 1951, il existait encore mais l'édifice était inoccupé et délabré. Il fut détruit en 1953.

 

château Bezons 4
carte postale ancienne

 

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carte postale ancienne

 

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carte postale ancienne

 

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carte postale ancienne

 

château Bezons 8
carte postale ancienne : cours de récréation

 

château Bezons 9
carte postale ancienne

 

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carte postale ancienne

 

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carte postale ancienne

 

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carte postale ancienne le réfectoire

 

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carte postale ancienne

 

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8 août 2011

La Luzière en 2010-2011

La Luzière cpa 1 

 

La Luzière aujourd'hui... 2010-2011

 

Voilà les photos de notre pèlerinage 2010 et 2011-08-06 à La Luzière.

 Éric et Patricia Visticot

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 Éric et Patricia Visticot 

 

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6 août 2011

souvenirs de colonies de vacances

La Luzière cpa 1 

 

 souvenirs de La Luzière

Jacky CHAMPION

 

C’était sûrement en 1947 ou 1948. J’étais petit mais le fait m’avait marqué. À la fin du contingent, à cette époque pour fêter le départ on faisait un grand feu de camp sur le terrain de foot-ball. Tous les colons étaient invités à ramasser du bois mort dans la forêt et l’empiler au centre du terrain pour faire le feu de camp. Cela faisait une énorme montagne de branches et le soir, à la nuit tombée, on allumait le feu.

Au début tout le monde restait assis autour du feu en chantant mais, au bout d’un certain temps, la discipline commençait à flancher. Les gamins courraient, se chamaillaient et il était difficile de les maintenir.Cette nuit là, pour éviter la pagaille, deux moniteurs dont je ne me souviens plus des noms, avaient monté un petit spectacle. Personne n’était au courant de ce qui allait se passer sauf les autres moniteurs, les monitrices, le directeur et l’infirmière, Anita, qui les avait maquillés. Le directeur Henri Weiller  prit la parole et annonça que des indiens s’étaient échappés d’un cirque à la Ferté St Aubin et qu’il était prudent de pas s’éloigner  du feu de camp. Les plus grands (14 ans) commencèrent à rire et à dire qu’il baratinait.

Au bout d’un moment, on entendit dans la forêt les «you-you-you» typiques des indiens dans les westerns. D’un coup le silence s’établit. Personne ne parlait sauf Weiller qui ordonnait de nous regrouper. À ce moment, deux indiens sortirent de la forêt en courant vers nous et se mirent à danser autour du feu. Les plus petits dont je faisait partieet certaines filles se mirent à pleurer. Les plus grands ne disaient rien.

C'est alors qu'un des indiens se prit les pieds avec une branche du tas de bois qui servait à alimenter le feu et perdit l’équilibre. Immédiatement un essaim de gamins lui sautèrent dessus. L’autre indien, qui voulait donner un coup de main à son copain, se trouva également pris d’assaut par un autre essaim de gamins qui voulaient les capturer. Au milieu de toute cette bataille, Weiller, M. Lefèvre, ma mère, et les autres moniteurs criaient en essayant de les séparer : «Arrêtez, arrêtez ce sont des moniteurs, ce ne sont pas des indiens, mais arrêtez !»

Dans le feu de la bataille personne ne les entendait. La bataille aurait pu se terminer très mal, car les plus grands el les plus forts avaient pris des gourdins pour leur taper dessus. C’est grâce à  des coups de sifflet des moniteurs que la bataille prit fin. Les pauvres indiens étaient vraiment mal en point. Plus de plumes des poules de M. Vigoureux et le maquillage que ma mère leur avait fait avec du mercurochrome, du blanc d’Espagne avait dégouliné sur leurs visages.

Le spectacle termina avec les rires de tout le monde sauf les indiens qui riaient jaune.J’ai su par la suite queLouis Perronet, le maire, qui arriva le jour suivant en visite, demanda à Weiller en voyant les «moniteurs indiens » si mal en point (le maquillage leur avait laissé des traces et les coups des gamins aussi) ce qui s’était passé. Après avoir écouté le rapport des faits, il lui passa un savon de première.

À partir de ce jour on ne fit plus de feu de camp parce que c’était trop dangereux. On aurait pu mettre le feu à la forêt  et, surtout, plus d'indiens. C’était aussitrop dangereux pour les moniteurs. Pour remplacer le feu de camp on fit des petits spectacles de théâtre dans le baraquement du cinéma où moniteurs et colons participaient à des sketches amusants.

 

La Luzière cpa 2

    

 

 deuxième souvenir

À cette époque je devais avoir 12 ans. Mario était mon moniteur préféré. Même si je n’avais pas encore l’âge (Mario était le moniteur des plus grands 13-14 ans), j’avais demandé par l’intermédiaire de ma mère d’être dans son groupe. Pour moi, il était le meilleur moniteur de la colo. Il avait la particularité de nous laisser libres.

C’est ce que l’on pensait, bien qu’en réalité il nous surveillait sans se faire voir. Il savait ce qu’on faisait et où était notre cabane… etc. Quand on arrivait tard au son de la cloche pour manger il nous menaçait de dire aux autres où elle était située dans la forêt. On attendait toujours d’être les derniers pour remonter au château, c’était une manière de protéger la cabane. Quand on lui répondait que l’on avait pas entendu la cloche ou bien : quelle cabane ? Il nous donnait des tas de détails de comment elle était faite, où elle était et ce qu’on avait fait quelques heures avant. En deux mots il savait tout. Donc il valait mieux ne pas insister et promettre de ne plus arriver en retard pour manger. On remontait toujours les derniers mais en courant et en rattrapant quelques retardataires.

Mario contrôlait de cette façon tous les gamins de son groupe. Physiquement il n’était pas très grand, mais trapu et costaud. Aujourd’hui on dirait aussi qu’il était un peu enveloppé. Un matin, on le vit courir dans la sapinière en survêtement et en faisant des mouvements de boxeur comme s’il tapait dans un sac de sable On lui demanda pourquoi et il nous expliqua qu’il avait été boxeur et qu’il s’entraînait parce qu’il s’était inscrit à un championnat de boxe à la Ferté St-Aubin et qu’il devait maigrir pour se maintenir dans sa catégorie et améliorer son jeu de jambes. Il nous dit aussi les raisons de son inscription, mais maintenant je ne m’en rappelle pas.

Naturellement, pour nous, il passait pour être le moniteur le plus "crack". Il fallait l’aider à s’entraîner en courant avec lui, lui donner de l’eau, lui passer la serviette pour s’essuyer la sueur et lui donner du courage On serait fier de lui, surtout s’il gagnait son combat. Un soiril nous dit que le combat aurait lieu dans trois jours à dix heures du soir. Évidemment, tout le groupe voulait y assister pour l’encourager, mais c’était impossible, l’entrée était réservé aux plus de 18 ans.

Si vous voulez m’encourager, les gars il faut me promettre que le soir du combat vous vous tiendrez peinards, et qu’il n’y aura pas de bataille de polochon. Pour moi ce sera le meilleur des encouragements. Ce fut promis juré et il n’y aurait aucune bataille. Le plus fort du groupe s’en chargerait. Il serait le responsable de la chambrée. Le soir du combat arriva. Nous étions tous dans le baraquement sur le point de nous coucher quandil partit vers le château. Tout le groupe l’encouragea en lui disant qu’il était le plus fort et qu’il allait gagner. Cette nuit là fut la plus calme de toutes les nuits des vacances.

Le lendemain matin, Mario sortit de son box avec la figure pleine de sparadrap, de mercurochrome et un œil au beurre noir. On s’attendait au pire, mais avec une tête de circonstance, il nous dit «j’ai gagné» Ce fut une explosion de joie On avait un champion de boxe comme moniteur. Il nous raconta en détail tout le combat. Son adversaire était un noir américain (naturellement) J’explique seulement la fin parce que c’est le meilleur. «À un moment il m’avait contre les cordes et il cognait si fort que j’ai cru que j’allais au tapis. J’ai pensé à vous les gars et de ce que vous m’aviez promis, alors je me suis repris.

Il était tellement sûr de m’envoyer au tapis qu’il ouvert sa garde et, à ce moment, je lui ai placé un uppercut au menton et il s’est écroulé. L’arbitre a compté jusqu’à dix et il a soulevé mon bras en me proclament vainqueur par «KO». Ce fut une autre explosion de joie dans le baraquement, ma mère était l’infirmière de la colo et aussi la maquilleuse qui avait «décoré» Mario avec des pansements, du mercurochrome et du bleu de méthylène. Les jours suivants, Mario continua à faire du footing. On ne comprenait pas pourquoi. Il n’avait plus à combattre.

Plus tard j’ai appris les raisons du combat de boxe. Une fois pendant tout le contingent les moniteurs et monitrices se réunissaient au château avec le directeur Pour les moniteurs et monitrices qui avaient leurs groupes au château, pas de problème ils pouvaient faire une ronde de temps en temps, mais pour Mario c’était une autre histoire. Son dortoir c’était le baraquement dans la sapinière au bas de la pelouse. Cette année-là il y avait eu des nouvelles monitrices et une d’elles s’appelait Ginette.

À la fin du contingent tout le monde rentra chez soi et la colonie de vacances de la Luzière oublia pour un temps les cris et les rires des enfants de Bezons et d’Argenteuil et le silence s’établit jusqu’aux prochaines grandes vacances. Les membres de la famille Vigoureux seraient les seuls habitants de la Luzière. L’année suivante Ginette et Mario sont revenus comme moniteurs. Entre temps ils s’étaient mariés. C’est sûrement l’explication des footings de Mario pour perdre du poids. Peut-être que Ginette le trouvait un peu trop gros à son goût et l’entraînement pour le combat de boxe n’était qu’un prétexte. Je doute qu’à l’heure actuelle des gamins de 14 ans pourraient gober une histoire pareille mais nous à cette époque, on y avait cru dur comme fer.

Mario était tourneur fraiseur dans une petite entreprise d’Argenteuil. Il passait ses vacances comme moniteur à la Luzière et pour pouvoir faire les deux contingents il prenait des jours de congé non payés. Un jour, j’entendis Yves Morel lui demander : «Ton patron accepte que tu prennes ces jours ?» et il répondit : «le jour où il n’acceptera pas je changerai de boîte». À l’époque c’était possible.

 

La Luzière cpa 4

 

troisième souvenir

Cette fois je vais raconter l’histoire du veau à deux têtes. Le père Tremblay était le moniteur des touts petits et il leur racontait toujours des boniments et des histoires à dormir debout.

Un jour il expliqua à ses gamins qu'à la ferme du père Bourdin (la ferme située à côté de la colo derrière l’infirmerie) était né un veau à deux tètes. L’histoire pourrait s’arrêter ici si les femmes de ménage et de la cuisine n’avaient pas eu vent de l’histoire. Peut être qu’un des gamins l’avait dit à une de ces femmes. Le fait est, que l’une d’elles demanda à Trembay si c’était vrai. Cet homme était un «pince sans rire» de première et il lui répondit qu’effectivement c’était vrai. Le soir, quand elles eurent terminé le travail de la plonge, ces dames, toutes endimanchées, prirent le chemin de la ferme pour voir le veau à deux tètes. Je n’ai vu qu’une seule fois M. Bourdin à la Luzière.

Il était venu se plaindre parce que des colons avaient jeté des pierres dans un champ où il avait des vaches. Il n’était pas commode et plutôt antipathique. Je m’imagine la tête qu’il avait dû faire en entendant ces pauvres femmes lui demander de voir le veau à deux têtes. Il les envoya bouler en disant qu’il n’avait pas de temps à perdre avec des âneries pareilles. En rentrant de la ferme, elles étaient vraiment en colère et allèrent chercher Tremblay pour lui reprocher de s’être payé de leurs têtes. Le père Tremblay qui avait plus d’un tour dans son sac leur expliqua que le veau à deux têtes existait parce qu’il l’avait vu, mais que Bourdin ne voulait pas le montrer parce qu’il avait signé un contrat d’exclusivité avec un cirque très important et que cela représentait beaucoup d’argent.

J’avais entendu parler de cette histoire quand j’étais colon, mais c’est ma mère qui me l’a racontée des années plus tard. Elle m’expliqua aussi que le directeur, Yves Morel, avait réprimandé Tremblay pour cette plaisanterie de très mauvais goût. Le père Tremblay était maçon à la voirie de Bezons et passait ses vacances comme moniteur à la Luzière.

 

La Luzière cpa 1

 

 

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24 juin 2011

cuirassiers contre grévistes

cuirassiers à Bezons

 

 

l'armée contre les grévistes à Bezons...

 

cuirassiers à Bezons contre grévistes
carte postale ancienne colorisée

 

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6 juin 2009

crèche Sauvegarde

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la crèche "Sauvegarde des petits"


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cr_che_Sauvegarde_Bezons






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4 juin 2009

piscine de plein air

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la piscine de plein air


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deux bassins : un pour les "grands" et un pour les petits enfants

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le plongeoir du grand bassin


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2 juin 2009

cité du Grand Cerf

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cité du Grand Cerf


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