place du marché et tramway
le rationnement d'après-guerre
place de la République (ancienne)
rues débaptisées lors de la Deuxième Guerre mondiale
l'école Vaillant-Couturier, débaptisée en 1940, devient l'école Paul-Bert
rues débaptisées à Bezons en 1940
Daniel RENARD
À la question d'un visiteur de ce blog cherchant à savoir si le nom de certaines rues avait été modifié pendant la Deuxième Guerre mondiale ou sous l'Occupation, et notamment la place Staline, voici la réponse de Daniel Renard, auteur de Mémoires en images : Bezons.
- commander le livre : Mémoire en images : Bezons, Daniel Renard, éditions Alan Sutton, 2001
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La délégation spéciale décide le 13 avril 1940 de changer le nom de
certaines rues en application d'une circulaire du Préfet de
Seine-et-Oise du 21 mars 1940.
En voici la liste :
noms d'origine nouveaux noms
Henri-Barbusse Villebois-Mareuil
Louise-Michel Michelet
Karl-Marx Fort-Mahon
Frères-Bonneff Édouard-Branly
Francisco Ferrer Diderot
Edgar-André J.-J. Rousseau
Camelinat Lavoisier
Parc Sacco-Vanzetti Ferdinand-Buisson
groupes scolaires
Vaillant-Couturier Paul Bert
Karl-Marx Jules-Ferry
Louise-Michel Pasteur
Pour Henri-Barbusse et Karl-Marx, c'est le retour à des noms précédents. Pour les autres noms, on note une certaine prudence et la volonté de choisir des noms républicains (sauf pour le savant Édouard-Branly, qui venait de décéder le 24 mars 1940).
À la Libération, les noms d'avant 1940 sont rétablis.
Quant à la place Staline, il n'y avait pas alors de place. Et le nom de Staline n'a été donné qu'en 1953 après sa mort.
Daniel Renard
photos de classe de Lionel Bettencourt
Céline à Bezons, 1940-1944
vient de sortir :
Céline à Bezons, 1940-1944
David ALLIOT, Daniel RENARD
En 1940, peu après son retour d’exode, Céline intrigue pour obtenir le poste de médecin-chef au dispensaire de Bezons, dont le titulaire, d’origine haïtienne, vient d’être révoqué en raison des nouvelles lois raciales promulguées par Vichy. Les nouvelles autorités n’ayant rien à refuser à Céline, la nomination est rapidement agréée. Cependant le nouveau docteur n’est pas accueilli en héros à Bezons, loin de là. Ville communiste depuis 1919, Bezons fait partie de la «ceinture rouge» de Paris et, comme partout ailleurs en France à cette époque, la municipalité communiste a été remplacée par un maire nommé directement par l’État français. Céline resta quatre années à Bezons jusqu’à sa fuite en Allemagne en juin 1944.
Pour la première fois, après deux ans de recherches, sur le terrain et en bibliothèque, au cours desquelles les auteurs ont réussi à rencontrer les derniers témoins et à exhumer de nombreux documents ici reproduits - pièces administratives, journaux intimes -, il est possible de faire (enfin) la lumière sur le Céline des années sombres.
On y découvre un Céline qui se bat pour procurer de la nourriture aux enfants de Bezons, qui intrigue pour obtenir un poste de préfet pour un de ses amis et fournit des certificats de complaisance aux jeunes Bezonnais souhaitant échapper au STO. Plus cocasse, on y découvre également un Céline giflant un enfant qui s’est moqué de lui…
Enfin, les auteurs ont retrouvé la famille de l’ancien maire de Bezons de 1940 à 1944, qui leur a ouvert ses archives familiales, permis la consultation des Mémoires de leur aïeul, restées à l’état de manuscrit, ainsi qu’une riche correspondance, elle aussi inédite. Tous ces documents inédits contiennent des révélations surprenantes sur les années bezonnaises de l’écrivain et contribuent à lever le voile sur l’homme pendant l’Occupation.
quatrième de couverture
- Céline à Bezons, 1940-1944, David Alliot, Daniel Renard, éd. du Rocher, 2008
Daniel Renard et David Alliot
municipales 9 mars 2008
résultats des élections municipales
9 mars 2008
Dominique Lesparre 56,51% des voix réélu
PC - PS - PRG
- résultats généraux : site de la ville de Bezons